Vous vous demandez peut-être ce qu’est le harcèlement sexuel ou le harcèlement de rue ? Vous souhaitez savoir comment lutter contre ces délits et que fait le système pour y remédier ?
Ce problème de société est très complexe et survient un peu partout sans prévenir. Étant donné sa nature imprévisible et ponctuelle, le harcèlement dans son ensemble est difficile à contrer, mais ce n’est pas impossible pour autant !
Définition du harcèlement
Nous allons commencer par la définition du Ministère de la Justice, qui explique quel est l’acte d’harcèlement et quelles en sont les charges au niveau judiciaire.
Le harcèlement sexuel se caractérise par le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant ou créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.
Pour bien comprendre l’aspect judiciaire, il faut savoir que peu importe si l’auteur et la victime se connaisse ou ont un quelconque lien entre eux, il s’agit là d’un délit.
De plus, il peut intervenir dans de nombreux lieux pour ne pas dire partout. Dans la rue, au travail et en boîte de nuit.
Pour compléter cette définition, il est important de noter la différence entre le harcèlement sexuel et l’agression sexuelle.
L’agression sexuelle a une dimension physique, c’est-à-dire un contact, entre l’auteur et la victime. Le harcèlement peut être simplement de parler ou faire des remarques de manière suggestive et déplacée.
Que pouvons-nous faire contre le harcèlement sexuel ou le harcèlement de rue ?
Il y a actuellement deux niveaux d’actions mises en place contre le harcèlement sexuel et le harcèlement de rue.
Ces deux niveaux sont séparés par la notion judiciaire. En effet l’une est une forme de révolte sociale contre ces actes et la seconde est une pénalisation plus stricte de l’acte d’harcèlement.
La révolte sociale contre le harcèlement
Depuis 2017 et le mouvement #MeToo, des manifestations ont eu lieu partout dans le monde pour apporter de la lumière sur ce délit souvent trop peu punis.
Que ce soit les femmes ou les hommes, tout le monde se mobilise pour exprimer la détresse des victimes de ces actes qui ont une portée inouïe et une violence bien réelle.
Aller dans un bar avec des amies, sortir en boîte de nuit et même simplement prendre les transports en commun, toutes ces actions peuvent faire apparaître un harcèlement de la part d’un inconnu ou d’une personne proche.
Pour vous donner une idée plus précise, les compliments odieux à caractère sexuel, qui n’ont soit dit en passant plus rien d’un compliment et se rapproche de la simple remarque déplacée, sont bel et bien des actes de harcèlement.
Un autre exemple, se faire siffler dans la rue. Ce n’est en aucun cas valorisant et est bien souvent une forme de remarque uniquement pour le corps de la victime.
L’action du gouvernement et de la justice
Pour reprendre les lois en vigueur, la sanction pour un acte d’harcèlement amenant une condamnation peut aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amendes, rien que ça.
Selon la forme et la durée du harcèlement, il peut également y avoir des dommages et intérêts pour la victime, augmentant ainsi le poids de la peine pour l’auteur.
Le gouvernement a récemment, par le biais de Marlène Schiappa, secrétaire d’état chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, ajouté une nouvelle charge. Le délit d’outrage sexiste.
Ce délit est puni par une amende allant de 90 à 3000 euros et peut également s’accompagner d’un stage de sensibilisation obligatoire pour les récidivistes.
Jugez-vous ces peines suffisantes ou justifiées ? Que pensez-vous de l’aspect légal de la situation du harcèlement de rue et du harcèlement sexuel ? Nous serions ravis d’entendre vos réactions et avis.
Des pistes pour combattre ce délit autrement
Punir les auteurs de ces délits est nécessaire, cependant il serait mieux de pouvoir tout simplement éviter qu’ils se produisent non ?
C’est pourquoi des pistes sont lancées et des recherches effectuées pour pouvoir apporter des solutions au problème en lui-même et non à une situation déjà passée.
La première piste énoncée est bien souvent l’éducation et l’enseignement de la différence entre la drague (qui peut être respectueuse, consentante et surtout agréable) et le harcèlement pur et simple (qui est dénigrant, violent et indésirable).
En conclusion
Le harcèlement de rue et le harcèlement sexuel ne sont pas des délits faciles à éradiquer. Le plus souvent, les mesures sont là pour punir et non pour prévenir.
N’hésitez pas à partager votre opinion sur le sujet avec nous ou simplement avec vos amis et votre entourage. Explorez de nouvelles pistes et peut-être pourrez-vous combattre le harcèlement ou tout simplement l’éviter.
En attendant, nous vous demandons d’être prudent et prudente en toutes circonstances, ce n’est pas parce-que cela ne devrait pas arriver et que c’est ignoble, que cela n’arrivera pas !
Comme le dit le vieil adage, il vaut mieux prévenir que guérir, n’est-ce pas ?